jeudi 3 mai 2012

Des textes qui n'avaient pas de nom



Réponse à un questionnaire sur ma résidence en collège, Beaumont-sur-Oise, 2010/11 :

La question de la formation, des origines :
"J’anime pas mal d’ateliers d’écriture depuis une dizaine d’années, notamment en lycées (général et professionnel), avec des étudiants, des jeunes dits "en difficulté", des comédiens, des usagers de bibliothèques… J’avais beaucoup plus rarement pratiqué l’atelier d’écriture avec des enfants et adolescents.

J’ai été très peu formé : J’ai suivi quelques ateliers d’écriture animés à l’époque au Théâtre de l’Est Parisien par Michel Azama, c’était en 1994. J’ai échangé avec des collègues, notamment Bruno Allain et Dominique Paquet, sur la pratique d’atelier. Et pour ce qui est des lectures, on en revient toujours au François Bon, c’est vrai, Tous les Mots sont adultes, qui a ceci d’inépuisable qu’il n’est pas un catalogue de recettes mais un livre qui se déploie et se re-déploie en permanence, qu’il ouvre et interroge, et puis quelques autres, dont celui d’Alain Knapp, A.K, Une École de la Création Théâtrale, qui m’a sensibilisé à un cheminement de pensée intéressant et fécond.

La particularité de ma résidence, c’est qu’elle était longue, puisque j’étais au collège sur toute l’année scolaire, donc de septembre à juin. Les demandes des enseignants étaient diverses : parfois c’était juste un atelier de deux heures, une seule fois. Parfois c’était un rendez-vous régulier, sur deux mois. Parfois encore ce fut plus long, comme avec cette classe de 4ème qui a écrit Voix d’Eau, un texte mis en voix en fin d’année à la Fondation Royaumont. Le travail évidemment s’organisait différemment selon..." > Lire la suite
> Laurent Contamin