lundi 3 octobre 2011

textes individuels, groupe podo, lycée d'Alembert, Paris, 2009









A Mohamedia

Les vagues sont belles
Quand le soleil se couche
Je sors ma planche
M., 6 mars 2009


La mer
La plage
Les odeurs
Le bruit –
Tout ondule...
S., 6 mars 2009



Le souffle brûlant
De l’été brûle les corps
Figés sur la plage

Le froid glacial
De l’hiver fige toutes les
Formes de vie
C., 6 mars 2009


Un père qui m’éduquait à sa manière,
De façon méchante et violente,
Par mon don de le pousser à bout, il s’emporta parfois
Tellement fort, par tort
Abusant de son rôle de père,
Je lui en voulais à mort,
Une force supérieure à la mienne
Presque surhumaine
Au début incomprise, mais j’ai compris
Que par sa peine,
Il s’emporta, s’excusa,
Il ne voulait que mon bien
Et maintenant je le remercie
De m’avoir protégée ainsi.
S., 10 avril 2009




J’aimerais que le monde soit meilleur
J’aimerais qu’il n’y ait plus d’obligations dans la vie
J’aimerais que la vie soit plus simple
J’aimerais que la faim n’existe plus
J’aimerais que la douleur n’existe plus
J’aimerais que l’argent n’existe plus
J’aimerais que la violence n’existe plus
J’aimerais que l’on soit tous égaux
J’aimerais que la peur n’existe plus
J’aimerais qu’il n’y ait plus de responsabilité
J’aimerais qu’il n’y ait plus d’ambition
J’aimerais qu’il n’y ait plus de supériorité
J’aimerais que tout le monde soit heureux
J’aimerais que ce soit le paradis.






Mais les gens font tout pour que çà ne se produise pas
Mais on ne peut pas échapper à ses obligations
Mais la vie est trop compliquée
Mais il faut manger pour vivre
Mais c’est la vie
Mais l’argent est ancré dans nos vies
Mais la violence existera tant que la peur est là
Mais il y a toujours des personnes plus fortes que les autres
Mais la peur fait partie de nous
Mais il y a toujours des responsabilités
Mais les gens sont trop ambitieux
Mais il y aura toujours des personnes supérieures aux autres
Mais il y a toujours des problèmes
Mais le paradis est après la mort.

C., 10 avril 2009



Je rêve d’un monde meilleur
D’un monde sans guerre
Je rêve d’un monde sans contrôle abusif de ces bâtards de policiers
Je rêve d’un monde où il n’y aurait pas de différence entre riches et pauvres
Je rêve d’un monde où tout le monde se mélange
Je rêve d’un monde sans discrimination de couleur
Je rêve de voir un président de couleur en France
Je rêve d’un monde sans crise financière. D’un monde où l’on peut avoir de l’argent sans avoir à charbonner
Je rêve de voir un jour le PSG sur le toit de l’Europe
Je rêve de voir la France gagner de nouveau la Coupe du Monde.
S., 10 avril 2009


J’en ai marre marre de ma vie
De toute cette hypocrisie
J’en ai marre d’avoir peur de mon avenir
J’en ai marre des professeurs qui nous rabaissent
J’en ai marre d’un garçon qui n’est même pas capable d’avouer ses sentiments à une fille jalouse et qui préfère la rendre jalouse
J’en ai marre que ma famille me dise tout le temps que je suis bonne à rien
J’en ai marre que ma sœur mente à ma mère, elle se fait passer pour une victime
J’en ai marre de me poser la même question, j’ai le droit d’avoir une part de bonheur
J’en ai marre du monde, d’être méchante avec les gens qui m’aiment beaucoup
J’en ai marre d’avoir tout détruit
J’en ai marre que ma mère se fasse des soucis pour moi
J’en ai marre de voir ma mère prendre tout le temps des médicaments, de la voir au lit toute la journée
J’en ai marre de voir ma mère se détruire et se rendre malade, de la voir souffrir à cause des autres
Je veux réussir ; avoir des rêves de joie, de réussite
Et je veux plus faire du n’importe quoi
Je veux pouvoir montrer à ma famille de quoi je suis capable
Et de pouvoir réussir dans ma vie et rendre fière ma mère et tout les gens autour de moi.






I., 10 avril 2009


Prisonniers tant d’années derrière eux,
Tour à tour courageux et peineux
La lumière qui les mena chez eux
Les rendit et meilleurs, et heureux.
S., 3 avril 2009







Deathrum

Sortis de l’ombre des catacombes, les enfants
Sortis de la pénombre
Ils s’évadent vers une nouvelle ère : 1956,
Le 21 juillet l’indépendance est née

Marche, marche me dit Anne.
La marche éperdue.
Il faut quitter cette forêt des âmes perdues
Retrouvons le chemin ou nos âmes se sont rencontrées

Un jour, espérer retrouver nos âmes égarées.


Y., 3 avril 2009


Laurent Contamin

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